Arsen Lapin Cinq émeraudes
Nombre de messages : 163 Mot aux membres : : Et un bisou dans le cou, et un couteau dans le dos ! Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: La Folie des Grandeurs Ven 14 Avr - 12:38 | |
| De l'infiniment petit ... Je regardais mes mains. Mes yeux virent au-delà du réel. Je vis les molécules, amas d’atomes. Les électrons gravitaient autour de leur noyau. Ils se mouvaient si vite qu’il était impossible de prévoir leur position. Je tendis la main, saisis un électron entre le pouce et l’index. Les scientifiques disent que les électrons sont constitués de quarks. Qu’en savent-ils ? Ces petites sphères sont si petites... . Je sentis entre mes doigts les défauts de la particule. Non, ce n’était pas une sphère. Je sentis un cratère, aussi chaud qu’un volcan ; je sentis une étendue lisse, aussi humide qu’une mer. Je contemplais la petite boule. Je tenais en ma main un électron ; je tenais en ma main une planète. | |
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Arsen Lapin Cinq émeraudes
Nombre de messages : 163 Mot aux membres : : Et un bisou dans le cou, et un couteau dans le dos ! Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: La Folie des Grandeurs Ven 14 Avr - 12:39 | |
| ... à l'infiniment grand Je levais les yeux vers les étoiles. J’aimais beaucoup regarder les étoiles. Et les planètes. Je scrutais le ciel. A ma grande déception, je ne vis ni Vénus ni Mars. Je fermais les yeux. Apparurent Mars et vénus, mais aussi la Terre, Mercure et Pluton. Je vis même le Soleil. Les planètes tournaient. Les planètes, les « astres qui bougent ». Elles tournoyaient autour du Soleil, chacune à son rythme. J’en attrapais une, la tournais mille et mille fois dans ma main, la relançait. Puis se fut tout le système qui se logea dans le creux de ma paume, les orbites chatouillant ma peau. Le système entier se mit à tourner. Il fut rejoint par Proxima du centaure et par bien d’autres systèmes, et ensemble ils formèrent une galaxie. Les galaxies formèrent des amas de galaxies, les molécules formèrent des macromolécules. J’ouvris les yeux. Je regardais l’Univers, qui s’étendait sans fins et sans limites, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. | |
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