Fight and dance !

(Excusez moi, pouvez vous me rappeller ou je suis, et que peux je faire à cet instant scp, c'est dire de suivre)

T'es censé être dans l'académie (la notre) et faire je ne sais quoi.
En fait tu fais un peu ce que tu veux. La dernière qu'on t'a vu tu donnais un cours à tes élèves.

Aussi c'est la nuit, je suis dans ma chambre et Aerandir fait mumuse avec des bonhommes, beuh !

Et en ton absence on t'a forcé à arrêter ton cours pour observer avec les élèves un duel entre Yashn et Aerandir.

Une sensation que je ne reconnaissais pas montait en moi. Il me semblait pourtant l'avoir déjà connue par le passé. C'était à la fois étrange et agréable à la fois. Je voulais me vider de toute pensée. Je me sentais libre, libre !
- C'est agréable de voler, n'est-ce pas ?
La silhouette au dessous de moi émit un rugissement qui pouvait s'apparenter à un rire. Voler ... le rêve de tout humain. Et dire qu'auparavent ce rêve était réalisable par tout un chacun ! Mais c'était bien pour cela que j'avais du m'enrôler dans cette horrible Académie où l'on apprenait aux élèves à se montrer le plus violent possible. Heureusement, l'intervention des trois larrons qui se prenaient respectivement pour un ange, un démon et un mage, m'avait permis d'en partir. De toute façon, je n'aurais certainement rien pu faire de bien important pour changer quoi que ce soit.
Mais le moment n'était pas aux souvenirs. Je n'avais qu'à profiter de l'instant présent. On ne le dira jamais assez, voler est si agréable ...
- Voilà Mapri !
Je sursautais. N'avait-on donc jamais le droit de se reposer ? Je me penchais par dessus ma monture, avisais la ville et cherchais des yeux l'entrepôt desaffecté.
- Posons-nous à quelque distance, pensais-je, mieux vaut qu'ils ne sache pas que tu n'es pas sujette à l'emprise du charme maléfique.
Sans ajouter un mot, Étoile effectua un plonger; et, si je n'avais été attachée à elle par des etriers, je serais certainement resté en l'air.
Nous atterrissâmes dans un champ. Je posais pied à terre puis contenplais longuement la créature à mes côtés. Je soupirais, et dégageais l'épée de ma ceinture.
- Un jour viendra où ce ne sera plus nécessaire, prononçais-je, seule excuse que j'avais pu trouver.
Le Dragon disparut, et l'épée s'anima. Étoile, seule de sa condition à pouvoir résister à la malédiction, et seule à le savoir, redevint, comme tous ses semblables malgré eux, un morceau de fer.

Le jour se levait... Nous fûrent tous réveillés par le chant du coq. Aerandir et moi sortâmes en même temps de nos chambres.
"-Bien dormis ?" lui dis-je.
- Oui, comme un bébé.
Il eut un petit rire, j'en déduis que sa nuit n'avait pas été aussi paisible mais bon, je n'ai pas continué plus loin.
Nous allâmes dans la salle des professeur prendre le petit déjeuner, Ulysse était déjà là et il parlait avec Daran. Et ils n'étaient pas seuls, un jeune garçon que nous reconurent sans peine était la aussi.
"Salut", lui dit Aerandir.
- Salut, content de vous revoir tous les deux.
Daran coupa notre conversation : "Je vous présente, bien que je crois que vous vous connaissez déjà, Bob ( t'avais qu'à donner ton nom )."Il est sûr le point de passer notre test, tu peux t'en occuper, Aerandir ?"
- Bien sûr, je demanderai à Ebak de me remplacer ce matin.
- D'accord, mais n'y reste pas toute la matinée, nous aurons besoin de vous tous aujourd'hui.
Je compris donc que je serais de la mêlée.

Edit Lapin : Mais non rooh, si Daran me demande mon nom je le lui donne ... rien ne t'empeche de choisir pur moi , ce n'est pas un jeu de rôle c'est une histoire.

Je menai Bob jusqu'à un endroit calme et désert. Cette partie de la ville avait été abandonnée, et c'était tant mieux, car ça évitait que trop de gens se mèlent de nos affaires.
- Voila, nous sommes arrivés, fis-je.
- Bien, répondit Bob. Et que dois-je faire donc?
- Maintenant, c'est à toi de voir. Le test a déja commencé, et tu ne peux plus revenir en arrière. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'il s'agit d'une lutte à mort, et qu'il te faudra vaincre ou être vaincu. Quant au reste... eh bien, je te donne deux indices : pour libérer le pouvoir enfoui en toi, il te faudra fusionner avec ton épée. Et le second, c'est de lui faire confiance. Tous ceux qui croyaient avoir affaire à un instrument ont échoué le test.
Bob voulut sans doute me poser d'autres questions, mais j'avais déja disparu. Je n'avais pas trouvé mieux à dire, il était clair que si je lui avais demandé directement de s'enfoncer l'épée dans le coeur, il m'aurait pris pour un fou. Là, s'il veut s'en sortir, il faudra bien qu'il passe par là ; à moins qu'il puisse voir et surtout vaincre l'invisible...

Je pensais à retourner à l'Académie et reprendre mes cours, mais Ebak me remplaçait, et à vrai dire, je me préoccupais plus de la mission que Daran allait nous confier. Il fallait que je sois prêt, s'il le fallait, à protéger nos nouveaux capitaines.
- Terra?
- Tu veux reprendre l'entrainement?
- Plus que jamais !
- Alors allons-y.

Je plantais mon épée dans le sol, et elle s'illumina d'une lumière vive. Fermant les yeux pour ne pas être aveuglé, j'attendis comme les autres fois que la lumière baisse d'intensité. Lorsque je les rouvris, la lame n'était plus à l'endroit où je l'avais laissée, mais entre les mains d'une jeune femme vêtue de blanc. Ses longs cheveux noirs flottaient dans le vent, ainsi que sa robe blanche. Son teint était pale et ses yeux bruns en amande semblaient perdus dans l'horizon.
- Je suis prête, fit Terra.
- Alors commençons, fis-je.

Ce type d'entrainement était nécessaire pour maitriser le Bankai, le dernier niveau du Zanpakuto. Les pouvoirs de l'Epée était alors entièrement relâchés, assurés par la maitrise de leur possesseur. Et pour mériter cette confiance, il fallait vaincre la matérialisation de son Zanpakuto. Matérialiser Terra m'avait déja pris plus d'un an, même si d'après Daran, c'était presque un record. D'autant plus qu'il ignorait que j'étais si proche de maitriser le Bankai. Il se serait inquiété.
De plus, j'avais appris à ne pas sous-estimer Terra. Je n'avais tenu que quelques secondes face à elles la première fois que nous avions combattu. Mais avec le temps, je devenais de plus en plus fort, et je pouvais tenir le combat de plus en plus longtemps. La dernière fois, j'avais presque réussi à la vaincre, mais j'étais trop exténué pour continuer le combat, bien qu'elle l'était également.

Terra ne bougeait pas, attendant ma première passe. J'avais très vite appris qu'il ne fallait pas trop compter sur une seule passe pour vaincre. Terra n'était un Zanpakuto ordinaire ; car normalement, chaque Zanpakuto a un élément de prédilection. Pour Ebak et son zampakuto Braise, c'était le feu. Le zanpakuto de Daran était associé à la Terre.
Mais Terra maitrisait tous les éléments, et donc nécessitait de moi une grande maitrise. Elle se déplaçait à une vitesse prodigieuse, mais elle possédait également une force insoupçonnée et la magie n'avait pas d'effet sur elle.

Je serrais la garde de mon épée - Terra, sous sa forme scellée , pensant à la stratégie que j'allais adopter...

Mais étonnement, ce fut Terra qui engagea le combat. Augmentant sa
propre vitesse, j'eus à peine le temps de dévier le coup que déja elle
enchainait une nouvelle attaque.
Après quelques passes où je me
contentais de défendre, je passai à l'attaque. Profitant d'une
ouverture, j'avançai sur mes appuis et, parant le coup défensif de
Terra, je la touchai à l'épaule.
- Pas mal, fit-elle, tu t'es amélioré.
Je
ne répondis rien, resserrant l'étreinte sur la garde de mon épée. Terra
n'était pas que rapide, elle était imprévisible. Alors, tout à coup,
elle disparut de ma vue ; par réflexe, je me retournais, pour voir
l'épée s'abattre sur moi. Ma lame encaissa le choc ... et vola en
éclats.
- L'entrainement est fini, fit-elle en disparaissant.

Encore raté, pensai-je. Combien de temps allais-je encore devoir passer avant de pouvoir la vaincre?!
Et
puis, si Terra était un zanpakuto classique, je l'aurais sans doute
déja maitrisée. Mais je savais bien qu'elle était bien plus qu'une
simple épée. Le pouvoir qu'elle renfermait était immense. Réussir à le
maitriser en intégralité prendrait toute une vie.

Je me dirigeais vers la salle des cours lorsque Daran m'aborda. Il était déja en compagnie de Yashn et de Sfiet.
- Que se passe-t-il?, demandai-je.
- Nous avons eu des informations, répondit Daran. Un Menos...
- Un Menos? Ici? Comment est-ce possible??
- Euh, je ne voudrais pas paraitre complètement à la masse, fit Sfiet, mais c'est quoi, un Menos?
-
Un Menos est un Hollow gigantesque, répondis-je. Il fait bien la taille
d'un immeuble de plusieurs étages, et possède des pouvoirs redoutables.
-
En temps normal, poursuivit Daran, Eran aurait pu s'en charger seul,
mais contre un Menos, on est jamais trop prudent. Ils sont terriblement
lents, donc à trois, vous devriez pouvoir le vaincre facilement.
- Allons y, fit Yashn. Où est-il?
- Il est à quelques kilomètres au nord, selon les éclaireurs.
- Suivez moi, fis-je. Plus tôt on en aura fini avec lui, plus vite on pourra reprendre l'entrainement.

Nousnous dirigeâmes à l'endroit signalé par les éclaireurs, mais, après
avoir cherché pendant une heure, nous n'avions toujours rien rencontré.
- C'est pas normal, fit Sfiet. Il devrait être ici !
- Je ne sens rien, ajoutai-je. Un Menos ne peut pas masquer son aura. A moins qu'il s'agisse de pire qu'un Gillian...
- En tout cas, fit Yashn, je ne sens rien, pas même une aura sous jacente. Les éclaireurs se seront trompés.
- C'est absurde, répondis-je. On ne peut pas se tromper sur un Menos Grande, ils sont gigantesques ! Ou alors ...
Mon sang ne fit qu'un tour. C'était un piège !
- Ou alors?
- Ou alors, on a trompé les éclaireurs pour nous éloigner de l'Académie. Il faut rentrer, et vite !

Nous
revînmes en courant à l'Académie, pour constater avec effroi que nous
ne nous étions pas trompés : l'Académie était en feu, et partout les
combats avaient lieu.
- Sfiet ! Rassemble le plus grand nombre
d'élèves que tu trouveras, et conduis-les en lieu sur. Trouve Ebak, il
connait notre position de repli.
Yashn ! Va avec Sfiet et aide le.
- Et toi?
- Je vais trouver Daran. S'ils ont attaqué l'Académie, alors il doit être leur cible prioritaire.
- Alors je viens avec toi, fit-il. Sfiet se débrouillera, surtout avec Ebak.
- Bon, d'accord. Mais SURTOUT, si tu rencontres un capitaine, ne t'en mèle pas, et laisse moi faire.
- Compris.
- Allons y, alors.

Pendant
que Sfiet se lançait dans la mélée, avec Angel à la main, Yashn et moi
fonçions au coeur de l'Académie : l'ancienne université avait été
transformée en QG de notre académie. Si Daran était quelque part, il
s'y trouverait.
Alors que nous arrivions devant le bâtiment, une bande de renégats nous barra le chemin. Un vice capitaine s'avança vers nous.
- Au nom de l'Académie, vous ne passerez pas !
- Yashn, demandais-je, tu peux te charger de ceux là?
- Pas de problème, répondit ce dernier.
-
Merci. Empêche quiconque de rentrer là dedans, et si jamais tu es
débordé, fuis. Si tu ne me vois pas d'ici vingt minutes, retrouve Sfiet
et va-t-en.

Je psalmodiai rapidement un sort de vitesse, et
traversai les rangs ennemis en direction de la porte, alors que Yashn
brandissait Daemon. Tout ce que j'espérais, c'est qu'aucun de mes amis
ne rencontre un Capitaine.
Bien sur, je n'avais pas osé leur dire que moi-même, je n'étais probablement pas de taille face à l'un d'entre eux.
J'entrais
dans l'université, et le vacarme de l'extérieur laissa la place à un
silence lourd. Daran était quelque part par là, je le savais, mais il
devait probablement masquer sa présence.
En marchant dans le bâtiment, je finis par apercevoir des corps par terre. Des jeunes
élèves, qui avaient sans doute cru échapper au massacre en entrant ici.
- Au secours, fit une voix dans la pièce d'à côté.
Je fonçai aux nouvelles, et j'aperçus un disciple qui tenait péniblement une épée.
Devant lui, mon pire cauchemar : Zehl en personne. Capitaine de la 9e Division, et vice commandant des armées de l'Académie.
-
Et qui voila, fit-il. Encore un disciple? Je croyais que cette académie
représentait une menace, mais pour l'instant, tout ceci ressemble plus
à l'extermination de vermine qu'à un vrai combat.
Il leva la main et l'élève fut projeté contre un mur, et tomba, inerte.
- Je suis Aerandir, premier Capitaine de l'Académie, et celui qui vous fera payer vos actes.
- Ah, parfait. Nous allons enfin pouvoir nous distraire un peu. N'est-ce pas, Ombre?

Je
brandis Terra et j'affermis mes appuis, tout en tachant d'oublier qui
était devant moi. Car sur le papier, je n'avais pas une chance.

(PS:
j'ai séparé les personnages, chacun est libre de poursuivre sa partie,
en oubliant pas qu'il est le narrateur. Et pour les gens trop souvent
absents, c'est maintenant qu'il faut poster, ou alors, à mon prochain
post, ils seront supprimés)

(de Arsen : pas le temps de poster maintenant, mais lundi ou mardi je le ferais.
Note
quand meme que ceci est une histoire, et qu'on peut donc tres bien
faire bouger les autres personnages; aussi plutot que supprimer, c'est
plutot donner moins d'importance au perosnnage)

(PPS: non mais
c'est surtout une menace pour Sfiet. Et puis pour motiver les gens.
Enfin, parce que c'est censé être un personnage important et qu'à force
ça devient gênant.)



(PS de Arsen : Un personnage important ? Mais, pour que ça soit
vraiment une histoire, on n'est pas obligé de suivre un ordre
chronologique. On peut très bien le laisser disparaitre et, lorsqu'on
le rencontrera à nouveau, lui demander ce qui lui est arrivé (en
admettant qu'il ne se soit pas fait tué))

J'essayai de comprendre comment une pareille chose était arrivée... Personne, et surtout pas l'Académie, devait savoir où était notre QG, il y avait des gens infiltrés dedans, c'était sûr... Bob ? Non, trop récent, ils n'auraient pas pû monter un plan en si peu de temps, pareil pour Sfiet. Il n'y avait qu'en Aerandir et Daran en qui j'avais confiance, et je commençais à me poser des questions sur Ryu... N'était-elle pas trop douée ? Quoique, j'appréciais autant qu'elle à son niveau cette magie... Non, il y avait un traître, mais pas elle.

Le vice capitaine avait son épée déjà dégainée, probablement il venait de combattre quelques élèves... Et j'étais rageur, j'avais limité jusqu'alord mes pouvoirs pour ne blesser personne et par peur d'être sous leur emprise. Mais à cause de cela, j'avais mis en danger encore d'autres vies, et pas n'importe lesquelles, celles de mes élèves... Cette fois-ci, quitte à être dépassé et devoir peut-être être vaincu par les miens, je me devais de me déchaîner...
L'homme attendait. Je le regardais plein de haine, et pourtant j'avais encore assez de lucidité pour réfléchir à une stratégie. Mais il en eut marre d'attendre, et il dit : "Tuons ce nabot, Hyène !", puis je cru entendre un grognement. L'épée se leva, et s'abbatit sur moi. Mais j'avais un avantage considérable sur lui...
"Une lame transcendée est plus forte qu'aucune autre lame de niveau 1".
Au lieu de parer le coup, je me mettais à genoux et me mis dos à terre, puis je concentrais de l'énergie spirituelle dans ma lame, ce qui l'aida à transcender encore plus vite "Règne, Daemon !". Malgré ma position au sol et le fait que j'avais moins d'élan que mon ennemi, sa lame n'avança pas à plus de trois centimètres. Et alors que je la bloquai, je lançais "Saginis" sur son torse. Il ne put esquiver. Il recula un peu, puis tenta un sort : "Katon, suprême de la boule de feu" ! ( et oui Sfiet, c'est dans Naruto ça, comme quoi ça se ressemble beaucoup )

C'était ridicule. Une technique très vaste en zone mais nul en puissance, il me sous-estimais bien... "Toroha, la barrière d'eau !", et son sort fut contré. C'est alors qu'une lame transcendée traversa le mur d'eau, et je ne pus que reculer, avant que mon adversaire ne s'avança... Je réfléchis aux points forts de Daemon : vitesse pas trop mal mais surtout force colossale. Si je voulais combattre avec, le corps à corps était inévitable. Sauf si...

Mon épée se divisa. L'adversaire esquiva la première en baissant la tête, elle alla se planter dans la porte, une. Puis il fit une rotation, ce qui lui empêcha son coeur et son poumon d'être touchés, deux trois. Puis sauta, pour éviter celle qui tournoyait en bas, qui rebondit sur la porte derrière lui, quatre. Et c'était tout. Deux épées, une dans chaque main, me restaient. Il me faisait dos maintenant, alors je mis mes deux épées autour de son coup, en position de le décapiter. Puis je l'entendis rire, et je sentis une vive douleur dans le dos, qui me fit reculer et rappeller Daemon. Mais quel était ce sort ?

"Tous ceux qui croyaient avoir affaire à un instrument ont échoué le test."
Cette dernière phrase d'Aerandir me fit sourire. Il parlait certainement d'Étoile; s'il avait su qu'il s'agissait d'un Dragon, et que j'étais l'un des rares en possession de l'information, il aurait certainement été très surpris.
Je n'en étais pas moins perplexe.
"Pour libérer le pouvoir enfoui en toi, il te faudra fusionner avec ton épée.". Qui avait bien pu lui insuffler l'idée ridicule que je retenais prisonnier un pouvoir ?
- Qu'avec toi dans ton impossible quète des paroles tarabiscotées d'Aerandir de comprendre la Force soit, énonça sententieusement Étoile.
- Et ça signifie quoi ?
- Je ne sais pas, mais je trouvais que ça rassemblait à des paroles de sage.
- C'est marrant, mais je verrais plutôt ces paroles dans la bouche d'un peitt alien vert aux grandes oreilles que dans celles d'un sage.
- Les petits aliens verts aux longues oreilles n'ont pas le droit d'être de grands sages, d'après toi ? plaisanta encore le Dragon.
Je restais un moment silencieux. Tout à ma reflexion, je restais aux aguets. S'il y avait une épreuve, un obstacle pouvait se présenter dès que je relacherais mon attention.
- Et s'il n'y en avait pas ? demanda finalement Étoile.
- D'obstacle ?
- D'épreuve, gros bêta.
Je fixais le métal de l'arme, sans répondre. S'il n'y avait pas d'épreuve, pourquoi m'avait-on emmené ici ? S'était-on moqué de moi ?
- Le but de l'exercice est peut-être simplement de te faire réfléchir, de savoir si tu es capable de comprendre qu'ils ne te veulent pas de mal, qu'ils ne se permettront pas de te juger, qu'ils ne te feront pas subir de ...
Elle chercha le mot.
- ... bizutage.
- Tu crois ?
- C'est une hypothèse comme une autre, dit-elle simplement.
Je me levais et remis l'épée à ma ceinture ; par égard pour elle, je ne portais pas de fourreau.
Je me remis en route d'un pas tranquille, et il me fallut un bon quart d'heure pour retourner aux quartiers généraux.

Qui étaient en feu.

De nombreux élèves étaient sortis et regardaient les bâtiments brûler avec tristesse et anxiété. J'en interrogeai un au hasard, lui demandant s'il y avaient des gens à l'intérieur.
- Il y a Maîtres Daran, Aerandir, Yashn et Sfiet, et d'autres élèves, répondit-il simplement.
Je m'élançais vers les bâtiments. Je ne tenais pas tant aux vies de Daran et de son fils, et la survie des capitaines ne faisait de toutes façons aucun doute, mais les élèves ne savaient rien de la trahison des Shinigami et pouvaient m'être d'une aide précieuse.
Pas un instant l"idée qu'il put s'agir d'un exercice ou de quoi que ce soit du genre ne me traversa l'esprit.
Alors que je sautais par-dessus la porte arrachée de ses gonds, celui qui m'avait renseigné me cria :
- Et j'oubliais, bien sûr, cadavres et capitaine ennemis venant de l'Académie !
N'aurait-il pas pu me prévenir auparavent ?
Étoile glissa hors de ma rude ceinture de cuir et fusa dans le couloir, frolant le plafond, ne prenant garde à la fournaise. Rien ne pourrait l'arrêter avant que tous les élèves soient en sûreté à l'extérieur des ruines.

( Pour repère, voilà la liste des sorts déjà utilisés, j'espère ne pas en avoir trop oublié :

Art des soins n°5 : cicatrisation
Sort d'entrave n°7 : Bakudo Ryo
Art des enchantement n°22 : aura de protection
Art des enchantements n°31 : flash step
Art des enchantements n°95 : Scellement

sort d'eau n°3 : pluie
sort d'eau n°4 : Gel, la congélation
sort d'eau n°24 : Toroha, la barrière d'eau
sort d'eau n°46 : Tormenta, le canon hydrolique

sort de feu n°21 : Ignitio, le feu purificateur
sort de feu n°32 : salve de flammes
sort de feu n°34 : Katon, suprême de la boule de feu
sort de destruction n° 51 : Stella
sort de feu n°87 : immolation

sort de vent n°17 : Sotha, le vent divin

sort de terre n°19 : Saepterra, la barrière de terre
sort de terre n°22 : Teraeda, le séisme de déséquilibre
sort de terre n°23 : Fusura, le sortilège de la boue

sort des ténèbres n°9 : Caligater, le brouillard noir
sort des ténèbres n°25 : Nexugnus, le poing de la nécro-puissance
sort des ténèbres n°34 : Saginis, la flèche enflammée
sort des ténèbres n°46 : Disjonctio, la dissipation d'auras

J'aurais aussi pu mettre les transcendances, mais je n'ai pas jugé cela trop utile car chacun connait sa propre formule, si néanmoins quelqu'un veut le faire... )

Ce n'était pas un sort, justement... Il avait contracté ses épaules au maximum de sorte à exercer une pression sur son dos et à m'éjecter sur un gros rocher, le faisant bouger sur sa gauche, désserant au passage mon étreinte. C'était visiblement un maître du corps à corps mais pas de la magie, il me fallait donc éviter d'aller trop près de lui.

Je réfléchissais à une stratégie : Il y avait quatre bâtiments principaux dans notre QG. Daran était dans l'un d'eux, Aerandir dans un autre ou le même, et moi j'essayais d'empêcher qu'on rentre dans le bâtiment d'entraînement au corps à corps, tandis que je vis rapidement Bob rentrer dans le dortoir. Il fallait que je tienne ma position coûte que coûte. Et pour ce qui était de mon combat, j'avais un plan...

'Sort de gel numéro 04 !" et son épée gela. Il éclata de rire, et c'est avec grandeur qu'il me montra comment il faisait fondre cette glace. J'enchainais avec "Tormenta, le canon hydrolique", qu'il para simplement avec un autre sort d'eau pour faire écran : Toroha. Puis, j'enchaînais par le sort d'eau n°3.
"J'ai vu que vous maîtrisiez Katon, permettez-moi de réduire la puissance de cette attaque..."
Je savais que j'allais le piquer au vif.
- Regarde ma force, sale petit, tu vas voir comme tu es faible ! Katon !
Mais cette, fois, c'était beaucoup plus puissant. Mais comme tous les sorts de feu en général, ce sort avait besoin de précision. D'où Caligater, le brouillard noir !
Et c'est là qu'il remarqua quelque chose... jusqu'à présent, quasiment tous mes sorts étaient des sorts d'eau... Mais, trop tard, je m'étais déjà mis à l'abri pour lancer "Fusura, le sortilège de la boue !"

Plusieurs murs d'eau, le dégel de son épée une pluie qui a fait surtout s'éteindre les flammes alentours, sans compter le canon hydrolique... Et le fait qu'il faisait nuit ; rendirent alors le sol plus maléable que le plus dangereux sable mouvant ; et ce n'était que par mon dernier sort qu'il avait compris ma stratégie. Il savait que toutes les magies élémentales ne pourraient rien faire. Il choisit donc la seule chose envisageable vu son embourbement : "Art des enchantements no 31 : flash step" !

Il patina, le sol se creusa d'au moins trente centimètres, mais il ne voulait fuir mais surnager devant cette quasi-mer, et c'est alors qu'il se mit quasiment, grâce à son incroyable musculature, à battre des pieds à une vitesse si folle qu'un léger vent s'en dégagea, puis il commença ainsi à avancer par propulsion, de plus en plus vite, et plus il avançait, moins le sol était mouvant car plus il s'éloignait du centre. Caligater faisait encore effet, mais il avait mémorisé la zone. Il fonça tout droit, et alors qu'il atteignait une bonne vitesse, je lançais "Teraeda, le séisme de déséquilibre", lui faisant quitter le sol, tête en avant... Sa tête s'éclata sans esquive possible sur le roc...

"Imbécile, pensais-je, tu aurais dû te rendre compte quand, au lieu de le faire reculer en frappant le rocher, je le fie dévier de son axe et qu'il partie vers la gauche en tournoyant légèrement, à cause d'une rivière souterraine. C'est ce phénomène qui m'a donné l'idée de la suite."
Caligater s'était alors entièrement levé, je vis parfaitement le rocher ensanglanté et les débris d'os et de muscles alentours, mais curieusement pas de traces de cervelles...
"Et oui, je devais te faire utiliser Katon pour excuser le lancer de Caligater, qui était la clé de la réussite, car il n'avait pas pour but d'esquiver ton sort mais de te faire perdre tes repères visuels, tu n'auras même pas eu le temps de voir le rocher qui avait dérivé sous l'influence de la boue ni même de te rendre compte qu'il avait bougé, quand tu as été dans le bon axe il m'a suffit de tempêcher complètement de tourner, ta vitesse étant trop importante tu as continué droit au lieu de tomber.
Flash step était bien la seule solution pour éviter de te retrouver presque spontanément enterré, mais c'est aussi car j'avais besoin que tu la lances, pour que tu atteingnes une telle vitesse, d'où les sorts d'eau et de boue. Quand à mon sort de gel sur ton épée, son but n'était pas de faire de l'eau, il y en avait trop peu, mais de marquer ta position. Car comme on le sait, l'eau va là où il y a déjà de l'eau, un peu comme un aimant, ce qui a concentré sur toi la boue. Et oui, rajoutais-je, l'erreur à partir de laquelle tu n'avais plus de chances de t'en tirer déjà, c'était en lançant Katon. Au suivant !", me dis-je avant de foncer vers un nouvel ennemi.

Pendant ce temps ...

Zehl avait tiré l'épée mais n'esquissait toujours aucun mouvement. Sans doute voulait-il que j'attaque en premier. D'un côté, ça me faisait gagner du temps. De l'autre, si je lui laissais entrevoir la moindre faille, j'étais mort.
Je réfléchis... En tant que capitaine, il était bien plus fort que moi, et bien plus rapide. Peut-être que j'avais un avantage sur notre maitrise de la magie. Avec un peu de chance, il ne connaissait pas encore mes atouts. Autant profiter de l'effet de surprise pour frapper fort. Il s'attendra à une attaque physique.

Je tirais l'épée, puis prononçai "Rayonne, Terra". Aussitôt, la lumière aveuglante fit sa brève apparition. Je m'attendais à ce qu'il profite de l'intervalle pour m'attaquer, mais il était resté immobile. Un sourire apparut sur ses lèvres.
Je n'allais pas lui laisser le temps de faire de même. Je puisai dans la puissance de Terra pour concentrer mon énergie magique, et je lançai le sort de feu n°87 : immolation. Aussitôt, des tentacules de feu saisirent mon adversaire , de plus en plus nombreux, jusqu'à former un cocon autour de lui. Une fois complètement recouvert, le cocon allait gonfler et exploser. Il était coincé.

C'est alors que j'entendis, au milieu des flammes, ces paroles tant redoutées : "Surgis, Ombre".
Le cocon de feu explosa comme prévu, mais sans infliger aucun dommage à Zehl, protégé par un bouclier noir.
- Pauvre, pauvre petit. Le pouvoir d'Ombre est d'absorber la magie. Que vas-tu faire maintenant?
- Il en faut plus pour m'arrêter, répondis-je, alors que je ne voyais plus d'issue. Ma seule chance était alors de le vaincre au combat.
Je renforçai ma prise sur Terra, faisant apparaitre la lame de feu, et je me lançai à l'attaque. Zehl para mon premier coup sans difficulté, ainsi que les suivants. Profitant d'une ouverture, il me toucha à l'épaule, puis il disparut de mon champ de vision, pour reparaitre derrière moi. Je pus esquiver de justesse, mais déja il se replaçait derrière moi.
Le concours de flash step ne dura pas longtemps : après quelques sauts, je ne réussis pas à esquiver le coup qu'il me porta. Son épée traversa mon épaule, puis il m'envoya un coup de pied qui me projeta au sol.
Je tentais de lancer Saginis, mais la flèche fut absorbée par le bouclier noir. Peine perdue. Zehl s'élança sur moi, l'épée à la main. Mais j'étais incapable du moindre mouvement ; c'en était fini.

Mais, alors que Zehl arrivait sur moi, une bourrasque eut lieu, et une ombre passa, sifflant comme une flèche. Je clignai des yeux, et je vis Zehl avec une large entaille sur la poitrine, l'épée levée, arrêtée.
Il se retourna, m'ignorant désormais pour se consacrer à son nouveau adversaire, et à sa vraie cible : Daran.

- Vous voila enfin, fit Zehl. Je commençais à désespérer...
- Vous n'êtes pas celui que j'attendais. Ilither n'a donc plus le cran de venir faire son sale boulot en personne?
- En fait, il a estimé qu'il valait mieux vous donner une chance.
- Alors je vais t'en laisser une : pars maintenant, ou tu mourras.
- Je suis ici pour vous tuer, vieillard, alors commençons dès maintenant.

Il n'y avait plus grand-monde dehors, Sfiet avait fuit avec bon nombre d'élèves. Pour la première fois, j'eus un doute sur mon choix : je m'étais mis à dos une organisation d'échelle nationale. Mais il fallait que je me dises que j'avais fais le bon choix...
("Oui, Yashn, c'était là ton destin."
- Tu veux dire que mes choix ne sont pas libres ?
- Si, ils le sont. Mais crois-moi, il vallait mieux que tu rentres avec Aerandir que tu restes à l'académie.
- Tu... tu lis le futur ?
- Non, Yashn, je sais juste ce qui est bon pour toi. Après tout, n'ai-je pas été forgé pour cela ?)

Je décidais d'entrer dans le dortoir, j'enfonçais la porte pour m'assurer qu'il n'y avait plus d'élèves. Et c'était le cas, tous avaient déserté ce lieu. Mais alors que je me préparer à sortir, j'entendis ces mots : "Art des enchantements n°95 : Scellement". Là, je compris que j'étais mal...

Une aura blanche autoura les murs, impossible de la traversée. Aucune magies que je connaissais n'en était d'ailleurs capable...
("Ni toi ni moi ne pouvions prévoir cela, Yashn."
- Mais je ne peux rien faire contre un tel sortilège !
- En effet... Mais tu sais, chaque épée transcendée a un pouvoir... Par exemple, celle d'Aerandir est liée au quatre éléments, et comme c'est un mage...
- Son épée est liée à sa façon de manier les éléments ?
- Exact, tout comme pour moi, ma prédilection c'est les ténèbres, et un peu le feu.
- Mais je ne vois pas en quoi tu peux m'aider...
- Réfléchis... Mon attaque de division est le reflet d'une partie de toi, mais c'est aussi l'annonciation de ma capacité...
- Et quelle est-elle ? Diviser la force d'un sort ?
- Non, et tu sais bien que cela ne servirait à rien : le scellement annihile tout bonnement la magie et empêche tout corps atomique de la traverser. Mais ici, nous sommes dans le dortoir... Ne crois-tu pas qu'une de tes élèves très douées ne voudrait-elle pas apprendre un peu plus vite qu'avec tes cours ?
- Ryu ! Et je sautais vers son lit. Un livre de magie noire était planqué sous le matelat. Et là, ce fut pour moi le choc : il contenait les magies 30 à 50. Et dire que je me demandais comment elle maîtrisait si bien la magie n°9 !

Je commençais à feuilleter, quand je suis tomber sur le sort n°46 : Disjonctio, la dissipation d'auras.
("Arrête-toi là."
- Quoi ?
- Il n'y a que trois choses qui peuvent venir à bout d'un sort de scellement : le temps, la mort du lanceur... et un sort de dissipation.
- Mais je ne peux pas... Même si je maîtrisais parfaitement un tel sort, je ne pourrais réussir à briser le sortilège, d'après la description du sort il ne peut vaincre qu'une aura d'un sort de niveau au plus 92...
- C'est exact. Mais comme on dit, diviser pour régner.
- Que veux-tu dire ?
- Qu'il est temps que je te dises... que cela est vrai pour les empereurs, qui divisent leurs ennemis.
- Et ?
- Et je suis l'empereur. Donc, si je ne peux diviser la force d'un sort, je peux par contre renforcer un sort des ténèbres, principalement.
- Tu.. pourrais monter... le niveau du sort ?
- Avec ta maîtrise actuellement de moi, je pourrais te monter seulement un sort des ténèbres de 4 niveaux, c'est peu, mais...
- ...Ca me monte mes possibilités, jusqu'au niveau 96 ! Pas de temps à perdre, je dois apprendre Disjonctio coûte que coûte ! Daemon, tu es un génie !
- Je sais juste qu'il fallait que je t'aide. Maintenant, dépêche-toi d'apprendre, le temps est très lourdement compté...)

Pendant ce temps, j'assistais, complètement impuissant, au combat entre Daran et Zehl. Heureusement, Daran n'était pas trop porté sur la magie, du moins pas la magie offensive, et donc ne risquait pas grand chose des pouvoirs d'Ombre.
- Rugis, Panthère ! A ces mots, la forme éthérée de l'épée se matérialisa. C'était très rare chez les Shinigamis, mais cela avait scellé le lien qui unissait Daran et son épée.

Le combat débuta fort : Daran et Panthère attaquaient chacun sur un front donné, mais Zehl multipliait les parades. Comme on me l'avait dit, sa vitesse était impressionnante. Daran tenta une attaque éclair, comme celle qui avait blessé son adversaire précédemment, mais cette fois-ci, il était sur ses gardes, et il esquiva le coup puis repoussa Panthère qui l'attaquait de l'autre côté.
Je me surpris presque à admirer la rapidité de ses enchainements ; il était insaisissable.
Après quelques passes, Daran commençait à fatiguer, alors que Zehl était toujours aussi impassible. Comme si le combat ne le concernait qu'à peine, comme s'il était d'une facilité déconcertante.
- Tu te bats bien, fit Daran. Mais tu es bien trop jeune, et tu es chez moi. Il est temps d'en finir.
"Bankai !"

Alors, l'esprit éthéré de Panthère rejoint Daran et, dans une lumière blanche aveuglante, ils fusionnèrent. L'homme qui en sortit était mi-homme, mi-félin, et portait une armure de fourrure noire et deux dagues recourbées, comme deux griffes.
Le visage de Zehl parut un peu ennuyé l'espace d'une seconde. Mais Daran ne lui laissa pas le temps de répliquer. La transformation avait accru sa vitesse de manière considérable ; l'attaque frappa Zehl à l'abdomen.

- Admet ta défaite, mon garçon, fit Daran, et va-t'en. J'ai autre chose à faire que de donner des leçons à de jeunes sots.
Mais Zehl laissa éclater un rire sardonique, et se releva comme s'il n'avait jamais été blessé, une aura noire l'entourant.
- Hahaha ! Vieillard sénile ! A qui crois-tu avoir affaire? Je suis Capitaine de l'Académie et Vice-Commandant des forces armées ; et tu crois que j'ai montré là tout ce dont je suis capable? A mon tour ; Bankai !

Une onde noire envahit le bâtiment, si bien qu'on y vit bientôt plus rien. La brume noire se dissipa peu à peu, absorbée par Ombre. Curieusement, la lame ne semblait pas avoir changée.
- Il semblerait, fit Daran, qu'en effet tu es arrivé aux limites de tes capacités. Finissons-en.
Daran augmenta à nouveau sa vitesse, tournoyant maintenant autour de Zehl immobile.
Mes yeux croyaient voir des dizaines de Daran, influencés par sa grande vitesse.
Et Daran frappa ; mais sa lame rencontra le vide. Se retournant, il s'aperçut que Zehl était dans son dos ... mais trop tard.
La lame lui traversa la poitrine, faisant gicler le sang. Daran tenta une dernière attaque, mais Zehl esquiva, et refrappa.
Daran chuta lourdement contre le sol.

Comment était-ce possible ? Daran était dans son QG, il n'était pas affaibli. Et l'autre était blessé !
- Comme d'habitude, ils nous sous-estiment tous, n'est-ce pas Ombre?
Alors, un oeil hideux apparut sur le pommeau de l'épée.
- Eh oui, vieillard, Ombre Maudite a le pouvoir de prévoir le futur immédiat. Je peux anticiper toutes tes attaques ... et prévoir une contre attaque.
Daran l'ignora et tourna la tête vers moi.
- Eran, fit Daran en toussant. Ne fais pas ça... *touss* .Va-t'en et sauve les autres...
- Père?, fis-je, au bord des larmes.
Mais il ne répondit pas.
- Comme c'est touchant, fit Zehl. Ainsi tu es le fils de Daran. Et bien... Je pourrais te tuer maintenant et en finir tout de suite avec ta lignée, mais ... je préfère te laisser partir et te traquer.
- Espèce de ...
"Calme toi, Aer', fit Terra. Ne fais pas quelque chose de stupide."
- BANKAI !!!!!!
"... comme ceci."

Je sentais l'énergie spirituelle affluer en moi. Une puissante aura bleue brillait tout autour de moi. Je tenais fermement dans la main droite Terra, sous sa forme de sphère lumineuse, et je serrais le poing si fort que la sphère se brisa.
Alors, les quatre boules de lumière qui y étaient emprisonnées commencèrent à s'élever et à tourner autour de moi, tout en grossissant. Alors, l'aura qui m'entourait décupla sa puissance, générant un immense rayon de lumière qui perça le plafond et alla se fondre dans le ciel, visible à tous.
Les quatre boules changèrent peu à peu de forme, devenant bientôt quatre épées qui tournoyaient autour de moi.
- Qu'avons-nous là, fit Zehl en se retournant. Tu ne maitrises pas le Bankai, petit. Si tu décides de me combattre maintenant ... tu vas mourir. Cela dit, çe m'évitera bien des tracas. Qu'en penses-tu, Ombre?
- Maintenant, dis-je... Zehl... Tu vas payer !

Je fonçai droit, Daemon à la main. Je poussais un hurlement pour décupler ma force, si ça échouait, je n'avais plus de moyens de m'en sortir, mais Daemon était confiant. Je la tenais verticalement, arrivant à deux mètres de l'aura je sautais en avant en appuyant le plus fort possible mon pied, et j'abbatis Daemon en disant "sort de ténèbres n°46 : Disjonctio !".

J'atteris à l'extérieur du bâtiment. L'aura avait été déchirée. C'est alors que je vis qu'un des bâtiments s'était entouré d'un voile noir, je commençais à aller dans cette direction mais...
("Arrête-toi.
- Quoi ?
- Les choses qui se passent là-bas dépasse ce que tu as déjà vu, n'y va pas.
- Mais peut-être des gens ont besoin de moi !
- C'est possible, mais tu ne peux pas les aider.
- Je viens de vaincre un sort de niveau 95 !
- Parce que j'étais là, mais de toute façon tu as mis beaucoup d'énergie spirituelle aussi. Aerandir sera fier de toi, ne va pas tout gâcher maintenant.)
Je fis un pas en avant, quand Daemon me dit : "0%", je m'arrêta net.
("Il n'y a donc pas la moindre chance ?
- C'est la mort qui t'attends là-bas. Passe ton chemin, tout le monde a évacué déjà...
- Tu en es sûr ?
- Pars rejoindre Sfiet, Yashn, c'est inutile.)
Je remarquai une lueur vive naissante, que je connaissais bien.
("Désolé Daemon, mais je ne peux pas...")
C'est alors que je sentis une douleur à ma jambe. Daemon était entouré d'une aura bleue et m'avait légèrement blessé.
("D'accord, Daemon, d'accord ; allons rejoindre Sfiet.")