Pièce commune

Le but est simple, écrivez comme une fic commune mais pour le théâtre. Je vous donne une liste de personnage avec qui, vous devez faire avancer l'intrigue à chaque post. Laissez votre imagination vous emporter. Les règles seront :
1- Vous Respecterez la présentation théâtrale, nom du perso en majuscule, un tiret puis sa réplique. Les didascalies seront entre parenthèses.
2- Vous ne pourrez utiliser que les personnages de base pour faire avancer l'intrigue.
3- Vous ne pourrez pas démonter ce que vient de faire le post précédent, si l'intrigue ne vous convient pas, faites la avancer dans un autre sens.
4- Ne vous identifirez pas à un personnage, tous doivent être utilisés.
5- Les scènes prendront fin au changement de lieu, les entrées et sorties seront indiquées en italique. LES SCENES FONT TROIS POSTS OU PLUS.
6- Il est possible de changer de lieu à chaque scène. A la fin du cinquième acte, l'intrigue sera terminée.
7- Respectez le caractère des personnages qui sont établis à leur entrée.
8- Quand un perso apparaît, vous devez dans le dialogue nous apprendre des choses sur lui.
9-On change d'acte toutes les pages (une scène de fin d'acte doit être faite une fois, la deuxième page apparue.)

LISTE DES PERSONNAGES :

GERARD, vieux grincheux et grand-père de John
GEORGES, président des Etats-Unis
HELENE, fille de Georges
SORA, fille cadette de Georges
LAURA, femme de Georges
JOHN, est amoureux d'Hélène
YOHAN, perfide
NOE, candide
BENOIT, pape de Rome
CAMILLE, sa fille, est amoureuse de John
BELINE, a perdu son fils à la guerre
MARS, meilleur ami de John, anticlérrical
VENUS, sa femme
Un chauffeur
Des soldats
Des fidèles
L'adminstration Bush
Des mannequins

ACTE PREMIER

SCENE 1
Une place publique à Dallas.

Entrent JOHN et GERARD

JOHN - Hé mon père, nous y voilà !
GERARD - J'espère que tu ne m'as pas amené à quelque fête forraine, mes vieux os ne les supporteraient pas.
JOHN - Rien de tout cela, papa. Nous sommes ici parce que dans très exactement dix minutes, la limousine du président va passer dans cette rue.
GERARD - Quoi ! Comment oses-tu m'amener ici alors que tu sais pertinnamment que je hais cet homme, il est plus mauvais qu'une vipère plus stupide qu'un boulet et plus aveugle qu'une taupe ! Je ne pourrais le voir sans lui jeter des oeufs. Sa vue même m'est inssuportable, et tu m'amènes ici, fils indigne !
JOHN - Calme-toi, papa. Je ne t'ai pas amené ici pour voir le président mais pour te montrer sa fille.
GERARD - Tu me montrerai toute sa portée que je te dirai la même chose !
JOHN - Sa fille c'est différent, une telle beauté ne peut renfermer un coeur de pierre, et il ne m'a fallu qu'un regard pour voir que je serai heureux avec elle.
GERARD - Ton regard s'est porté sur la beauté du diable, de toute façon, je refuse que Bush soit le beau-père de mon fils !
JOHN - Plus un mot, ils arrivent.
(Ils se cachent)
Entrent GEORGES, HELENE, et leur chauffeur dans la voiture

HELENE, descendant - Ah mon père, arrêtons-nous ici avant que d'aller voir le pape qui nous attends.
GEORGES - Oui mais dépêche-toi, je suis sûr que Camille t'attends avec impatience.
HELENE - Moi aussi, je veux la revoir mais depuis depuis Washington j'ai dû faire le trajet et prendre l'air me fait le plus grand bien.
GEORGES, à part - Oui mais c'est que moi j'ai ma partie de Golf à faire avec Benoît, mon pape !
GERARD, bas à son fils - Je ne saurai les supporter plus longtemps.
JOHN, bas - Mais vois-tu la fille ?
GERARD, bas - Charmante, il est vrai mais elle porte le nom de Bush.
JOHN, bas - Eclipsons-nous avant qu'ils ne nous voient.

Sortent JOHN et GERARD

(d'abord, petite parenthèse : une idée excellente, et, comme d'habitude, du grand art. Sincèrement! )

Le portable du président sonne. Il décroche.

GEORGES, bas - Je vous avais dit de ne pas m'appeller aujourd'hui ! ... Oui, je suis avec le Pape ! ... Mais ... enfin ... Il suffit ! il s'emporte Je me fiche de savoir que l'Amérique est menacée!
HELENE, au loin - Tu m'as dit quelque chose, papa?
GEORGES, en cachant son téléphone - Non non, je ne t'ai pas parlé. Elle se retourne ; il reprend le téléphone. Oui... Oui... Mais, bon sang, à quoi servent les conseillers ! Je ne vais pas tout faire moi-même, enfin ! Arretez de m'appeller ! Trouvez quelqu'un d'autre ! ... Il n'y a pas de "mais"! Il raccroche.
HELENE, revenant vers la voiture - Je suis prête, papa. On peut y aller.
GEORGES, affichant un grand sourire - D'accord ma chérie, on y va.

Entre LE PAPE par l'hôtel au fond du théâtre
LE PAPE - Hé, Georges! Comment va ta famille !
GEORGES - Pas mal, à ce que tu peux voir. Il désigne sa fille.
CAMILLE - Helène ! Ca faisait si longtemps !
HELENE - Je suis si contente de te voir ! Elles s'enlacent.
GEORGES - Bon, nous allons vous laisser. Nous partons en .. réunion. Venez, Benoît.

Sortent GEORGES et LE PAPE.

HELENE - Alors, t'es tu enfin trouvée un petit ami?
CAMILLE, gênée - Euh, pas vraiment, en fait...
HELENE, presque hystérique - Allez, dis le moi, je suis sûre que tu vois quelqu'un !
CAMILLE, résignée - Oui, j'aime un garçon. Mais cette fois, tu n'auras pas son nom !
HELENE - Montre le moi, au moins, que je puisse "voir la marchandise"...
CAMILLE, outrée - Oh !
HELENE, affichant un grand sourire - C'est toujours aussi amusant de te taquiner. Si on m'avait dit que j'aurais une amie romantique, moi ! Elle mime des personnages féminins de séries à l'eau de rose.
CAMILLE - Bon, d'accord, je te le montrerai, mais cette fois-ci, ne t'en mêle pas !

Entre MARS.

MARS, visiblement énervé - Je veux parler à quelqu'un qui connaisse son job ! On m'a dit que le Pape était ici ! Je veux le voir ! Il ne sait pas ce qu'il fait !
HELENE, bas - Encore un gêneur... Eclipsons-nous vite fait!

Sortent HELENE et CAMILLE.

MARS, seul - Comprenez ma fureur ! Ce receptionniste me dit que le pape est chambre 42, je monte, et frappe à la porte de la chambre 42, et là, je vois une belle femme blonde qui m'ouvre en peignoir ! D'abord étonné, je lui demande si c'est bien ici que se trouve le pape, elle m'a répondu qu'il était sorti mais qu'il allait revenir. Quel coquin ce pape ! Qaund la presse saura ça ! La chrétienté va en prendre un coup !
Entrent JOHN et GERARD
JOHN - Mars, mon bon ami ! Que fais-tu dans les parages ?
MARS - Tu tombes bien, John. Je recherche le pape.
JOHN - Pour lui jeter des oeufs, je suppose ?
MARS - Non, pas cette fois. Je dois le convaincre de ne pas rester avec Georges Bush, sinon le monde court à sa perte.
JOHN - Bush était là il n'y a pas une minute, il a dû partir avec lui.
GERARD - Quoi ? Bush et Benoit 16 réunis ?! Cauchemar ambulant, succroît de désespoir ! Fallait t-ils que les deux plus mauvais hommes du monde se trouvent réunis dans ma ville natale ?
MARS - On est d'accord avec vous, ne vous fâchez pas.
GERARD - Nous sommes les opprimés et voici les oppresseurs qui mentent, trichent, tuent sous nos yeux. Tout ce que je hais est là.
JOHN - De grâce, calmez-vous. Nous tâcherons d'empêcher qu'ils ne restent trop longtemps ensemble, je connais la fille du pape, c'est une bonne amie et elle pourra nous aider.
GERARD - Puisses-tu réussir, mon fils !
Tous sortent.

DANS LE PROCHAIN POST C'EST LA SCENE DEUX, LE POSTEUR SUIVANT DOIT INDIQUER LE LIEU COMME FAIT POUR LA SCENE 1

SCENE 2
Devant le portail de la maison blanche. ( Si ça vous convient pas, effacez )

PREMIER SOLDAT - Pourquoi tant d'agitation à la Maison Blanche aujourd'hui ? Sacrée pagaille !
DEUXIEME SOLDAT - N'es-tu donc point au courant ? En ce jour, notre Président va recevoir un invité de marque.
PREMIER SOLDAT - Tient donc ?
DEUXIEME SOLDAT - Notre président reçoit aujourd'hui le Pape, ah ça, où as-tu servis jusqu'ici ? Tient, voilà la voiture du Président qui arrive !

Georges, Benoit et un chauffeur entrent en scène, les deux soldats se mettent au garde-à-vous

CHAUFFEUR - Dois-je aller garrer la voiture Monsieur le Président ?
GEORGES, dédaigneux - Faites, faites !

Le chauffeur sort

GEORGES, pressant le Pape à l'intérieur du bâtiment et faisant signe aux gardes d'être alerte - Rentrons Benoît, je ne veux pas qu'il puisse arriver malheur à Sa Sainteté !

Georges et Benoît passent le portail. Les gardes restent sans bouger jusqu'à leur sortie de scène

PREMIER SOLDAT - Tout le pays doit être en effervescence !
DEUXIEME SOLDAT - Camarade, c'est une crise internationalle ! Peu de gens savent que le Pape est à Washington !

PREMIER SOLDAT - Mais c'est un évènement capital ! Tout le pays devrait être au courant !
DEUXIEME SOLDAT - Je le sais mais as-tu remarqué que le pape ne portait pas son habit habituel ?
PREMIER SOLDAT - Oui, et bien ?
DEUXIEME SOLDAT - Il ne veut pas être reconnu, le président l'a fait venir incognito. Ca doit être pour un dossier secret.
PREMIER SOLDAT - Celui du gouffre financier des Etats-Unis ?
DEUXIEME SOLDAT - Mais non imbécile, c'est le pape, pas un économiste. Il vient pour apprendre au président à haraguer les foules et vient lui enseigner comment manipuler un crétin...heu, je veux dire, un chrétien.
PREMIER SOLDAT - Tu ne m'insulte pas, je crois à la foi chrétienne, moi ! Et si notre président fait venir le pape ici, c'est qu'il y a une raison. Mais tu sais, je me demande parfois si le président ne serait pas l'anthécrist...
DEUXIEME SOLDAT - Tu rigoles ? Ce personnage qui est sensé venir créer une religgion opposé à celle du Christ avant l'apocalyse ?
PREMIER SOLDAT - Lui-même.
Entre BELINE
BELINE - Je veux Monsieur le président immédiatement !
PREMIER SOLDAT - Mamdame, on ne passe pas !
BELINE - Pitié, je dois le voir ! Mon fils est mort par sa faute, il a été tué sur le champ de bataille alors qu'il tentait d'arrêter ce massacre.
DEUXIEME SOLDAT - Désertion, ça vaut la mort, circulez.
BELINE - Mais il ne voulait pas continuer de tuer tous ces gens, pourquoi fallait t-il qu'il meure ? Il était humain et vous l'avez tué, les soldats haissent les humains, ce sont des machines de guerre, c'est tout ce que vous êtes, des machines de guerre !
PREMIER SOLDAT - Madame, dégagez du chemin ou nous seront obligés d'utiliser la force.
BELINE - Ca va, je m'en vais, mais vous le pairez, moi qui croyait que Jésus notre seigneur guidait ses fidèles, je vois que même parmis les hommes pieux il y a des traîtres et des lâches. Bush m'a donné des raisons de ne plus croire, désormais, je m'excomunie et je vous maudit, tous ! Tous ces hommes-machines qui ne savent que tuer ! Adieu !
Sort BELINE

( Bravo ! Avec ma pourriturede post, t'arrive à rattrapper le coup, tu es vraiment bien un littéraire ! )

DEUXIEME SOLDAT - Commence à y'avoir beaucoup de veuves ou de mères qui viennent en voulant voir notre Président, mais elles devraient être contente que leurs maris ou leurs fils soient morts pour la Patrie, quand à celui de cette pauvre femme, il n'a eut que le sort que méritait sa traîtrise.
PREMIER SOLDAT - Celà n'est-il pas fâcheux ? Certains ont eu la chance d'aller se battre, et nous nous sommes là, sans action, tout cela est injuste...
DEUXIEME SOLDAT - A qui le dis-tu ?...

Le chauffeur entre en scène

CHAUFFEUR, s'adressant aux soldats - Bonjour messieurs.

Les soldats feignent n'avoir rien entendu, le chauffeur passe le portail

SCENE 3
Dans la maison Blanche, bureau abandonné

YOHAN, retirant son costume de chauffeur - Dieu, que j'ai chaud. Enfin, me voilà dans la maison blanche, moi Yohan le grand. Enfin, je suis à la maison blanche, la fille du prédident est à ma merci. Quelle allumeuse, cette femme là ! Sous son air angélique se cache une véritable enragée, les hommes se font tromper avec elle, chacun de ses gestes ne sert qu'à attirer un peu plus sa proie vers son piège. Mais moi, elle a tenté de me piéger, tu devrais asavoir qu'à ce jeu là, je gagne toujours petite éffrontée. Oui, je pourrai l'assassiner mais vous devrirez savoir qu'il y a des châtiments biens plus cruels que la mort. Ma vengeance sera terrible, tu verras, le monde entier te haïra. Ce soir, tu seras devenue malgré toi la plus malhonnête et la plus salie de toutes les femmes et tu pairas au centuple ce que tu m'as fait subir.
Entre NOE.
NOE - Yohan, mon ami !
YOHAN - Chut, Noé, je t'ai amené là vit ton amour. Elle est en ce moment en visite à Dallas, lorsqu'elle reviendra ici, tu l'approcheras et tu fera conaissance et ton, ^reve sera exaucé.
NOE - Ok.
YOHAN - Elle te diras mille belles choses et lorsque tu pourras l'emmener à l'écart, tu l'ammneras dans le bois, derrière la ville. C'est là que je te remttrais l'expérience 622.
NOE - Cette fameuse potion d'amour ?
YOHAN - Nos chercheurs viennent de la sortir, tu pourras la lui faire boire et alors, elle t'aimeras pour toujours.
NOE - Yohan, tu es mon plus fidèle ami, tu es un ange ! Je te donnerai tout ce que j'ai, pourvu qu'elle m'aime.
YOHAN - Je ne t'en demande pas tant, c'est normal mon ami, fais ce que je te demande, voilà tout.
NOE - Je t'obéirai toujours.Je te le promet.
YOHAN - Mais...Je n'en suis pas sûr...
NOE - Pourquoi, tu n'as pas confiance ?
YOHAN - Tu sais, ce fût très dur d'avoir ce brevage, c'est uen expérience top secrète et tu m'as fait une grande promesse, qui me dit que tu la respecteras ?
NOE - Moi.
YOHAN - Ce n'est pas suffisant, il faudrait que tu le fasses par écrit.
NOE - A tes ordres ! (Il prend du papier dans le tiroir du bureau) Qu'est-ce que je mets ?
YOHAN - Mon brave ami, c'est trop, tu serais obligé de m'obéir en tout, finalement, ne le fais pas...C'est trop, je ne peux pas te demander ça.
NOE -J'insiste, tu es mon bienfaiteur.
YOHAN - Alors je n'insiste pas. Ecris "Je soussigné Noé Ragon, promet sur mon honneur d'aobéir en toute chose à monsieur Yohan Gigg."
NOE - " Et je m'engage à me suicider dans les dix minutes suivants un ordre refusé."
YOHAN - Mais tout de même.
NOE - Trop tard, je l'ai signé, prends-le.
YOHAN - Merci de ta confiance, je ne l'oublirais pas.
NOE - Je m'en vais t'obéir ,à bientôt.
Il sort.

YOHAN, se frottant les mains - C'est encore plus facile de tromper Noé que de voler une sucette à un bébé ...
Il sort, entre GEORGES ET BENOIT.
GEORGES - Alors, Benoit, prêt pour cette partie de Golf ?
BENOIT - Ah ! J'ai hate de profier de tes 1km² du terrain de golf, mais mes vieilles jambes commencent à me lacher, j'aurai surement besoin d'un voiturette de golf ...
GEORGES - Ne t'inquiètes pas, j'en ai 27, tous fonctionnant avec de l'essence venant d'Irak.
BENOIT - Allons y alors !
Ils sortent
(Si ca vous plait pas, suppr sans hésiter !)

( Je pense que le moment ou Yohan sort fait débuter une autre scène qui serait courte, m'enfin.. )

SCENE 4
Devant le portail de la maison de Camille à Dallas , derrière un arbre.

JOHN - Elle est là, tu te rends compte, elle est dans cette maison !
MARS - Mais enfin, comment peux-tu être amoureux de cette fille, c'est la fille du Présient !
JOHN - Ce n'est pas pour ça que je l'aime. Elle est si belle Hélène, et qu'elle soit la fille du Président ne la dispense pas d'être à notre collège.
MARS - Mais quel collège dis-moi ; un collège privé, le plus haut de gamme de tous les USA !
JOHN - Ce n'est pas son argent que j'aime, c'est elle.

Craignant d'avoir été aperçut en train d'espionner, les deux se mettent brusquement contre l'arbre

MARS - C'est pas prudent ce qu'on fait là !
JOHN - Rien n'est de toute façon assez dangereux lorsqu'on veut se rapprocher de celle qu'on aime.
MARS - Pauvre enfant, tu risques bien d'avoir le coeur brisé lorsque tu te rendras compte de la perfidité de tes sentiments...

(TS, la fille du président est à Dallas pour l'instant)

Entrent CAMILLE et HELENE
HELENE - Ah, ça fait du bien de prendre de l'air. Si tu savais ce que mon père prépare...
CAMILLE - Raconte.
HELENE - Quelle histoire, mais tu ne le répète à personne, d'accord ?
CAMILLE - Je serai muette.
HELENE - En es-tu sûre ?
CAMILLE - Oui, parfaitement.
HELENE, entraînant Camille dans la maison - Alors, je vais te dire. C'est top secret, mon père m'a dit qu'il me formerait au métier de président afin que je sois élue quand j'aurai son âge !
Sortent CAMILLE et HELENE
MARS - C'est ton père qui va être content...
JOHN - Regardes, n'as-tu rien vu de plus beau ni de plus pur ? Une présidente comme celle-là...ce serait un cadeau pour l'Amérique. Tu ne dis rien, Mars ?
MARS, ironique - C'est l'admiration qui est cause mon silence.
JOHN - C'est aujoud'hui que je lui ferai connaître mon amour !
MARS - Doucement joli coeur, ne te précipite pas, plus on se précipite, plus on a de chance de souffrir quand ça casse. Si tu veux rester longtemps avec elle, prends ton temps ou je prévois un énorme drame.
JOHN - Que me contes-tu là ?
MARS - Elle est la fille du président, si elle t'aime brusquement, les journalistes n'en perdront pas une miette, le respect de la vie privée n'est que chansons pour eux et dès qu'on le prononce la mot d'intimité, on les fait saliver. La fille de Bush tombe amoureuse du fils de son plus grand ennemi !
JOHN - Mon père n'a pas à se mêler de ça.
MARS - Tout le monde s'en mêlera car personne ne respecte tes droits, ta vie intime est finis si tu jettes to ndévolu sur une célébrité. Une célébrité détestée en plus car elle est la fille d'un sot qui est l'homme le plus puissant du monde.
JOHN - Eh quoi ! Je ne suis-je pas assez bien pour elle ? Famille riche, grand proprétaire de Dallas, hébergeur des réunions du parti démocrate...
MARS - Est bien heureux celui qui, comme toi, ne se soucie guère de la politique. Pourquoi l'ignores-tu ?
JOHN - Car pour moi, démocrates et républicains ce sont vert bonnet et bonnet vert.
MARS - Leurs idées sont radicalement opposées...
JOHN - Qu'importe, brisons ce dicours inutile et acquitte-toi de la mission que je te propose.
MARS - Qui est ?
JOHN - Déclare pour moi mes sentiments à Hélène, tu la connais, non ?
MARS - Je crois que c'est la soeur de ma cousine par allience...au troisième degré.
JOHN - Qu''imprte, remet-la lui et dit-lui que John l'aime et veut lui parler avant ce soir à la fontaine de ce jardin.
MARS - Je le ferai.

Sort John.

MARS, à lui-même - C'est un bien mauvais tour que je vais lui jouer, mais il me remerciera...
Il sort un stylo de sa poche ; on le voit grifonner quelque chose sur le billet que John lui a remis. (on sait pas de quoi tu parles avec "remet-la lui")
Il s'approche discrètement de la maison où sont enfermées Helène et Camille, dépose le billet et un autre mot à côté, puis s'eclipse vivement.

Sort Mars, entrent Hélène et Camille.

HELENE - Maintenant tu sais tout ; mais ne t'avises pas de tout répéter à ton père !
CAMILLE - Ne t'inquiètes pas, je serais muette comme une tombe.
HELENE - Ca vaudra mieux si tu ne veux pas t'y retrouver prématurément !
CAMILLE, inquiète - Comment? Tu crois que je pourrais être ...?
HELENE - On ne sait jamais, avec les magouilles de mon père, tout est possible...
CAMILLE - Jamais je n'aurais du te demander ça...
HELENE - Ca t'apprendra à tenir ta langue. Elle sourit. Et maintenant, tu dois me donner le nom de ton amoureux !
CAMILLE - Puisqu'il le faut...

CAMILLE - Tu parles comme si cette idée t'enchantait !
HELENE - Rien ne m'amuse plus que de rendre à ces salauds la monaie de leurs pièces.
CAMILLE - Comment peux-tu donc dire une chose pareille ?
HELENE - Tu es ma meilleure amie, je sais que je peux te dire la vérité.
CAMILLE, effrayée - C'est faux ! Tu ne pense pas ce que tu dis !
HELENE, exaspérée - Puisque je te dis que si ! Oh, et puis si tu ne veux pas me croire, peut importe ! Puis, soudain suspicieuse : Du moment que tu ne le répète à personne, bien sûr.
CAMILLE - Tu me fais marcher !
HELENE, s'énervant - Peu importe je te dis ! oublies-ça, veux-tu ?
Elle sort.
CAMILLE, à elle-même - Elle ment. j'en suis certaine !
Entre Benoit (je crois avoir compris que c'était son père, non ? C'est le pape, il a fait voeu de chasteté donc non).
CAMILLE, toujours à elle-même, n'ayant pas vu son père arriver - C'est cela. Elle adore me tasquiner. Ce n'était qu'une plaisanterie. Tout de même, d'un mauvais goùt !
BENOIT, croyant qu'ellle s'adressait à lui - Que dis-tu mon enfant ?
CAMILLE, surprise - Oh ! Euh, mais rien. Enfin, je, euh, reflechissais à voix haute. Mais, mon père, ne devriez-vous pas être en train de discuter affaires avec Monsieur le président ?
BENOIT - Il a plu hier, le terrain était trop pluvieux.
CAMILLE, à part les premiers mots - Tout le monde est bizarre, aujourd'hui, ou c'est moi qui suis trop fatiguée. Que dites-vous ?
BENOIt, cherchant maladroitement à rattraper son erreur - Les conseillers n'ont pas pu venir, la pluie d'hier a rendu les routes trop dangereuses.
CAMILLLE, à part - C'est bien la première fois que je le vois se soucier de la sécurité routière. Il me cache quelque chose, c'est certain.
BENOIT - Bon, je rentre.
Il sort par l'arrière de la scène, mimant une entrée dans la maison.
CAMILLE - Le Diable si j'y comprends quelque chose !
Elle sort.

Scène 5
(Le cabinet de Bush)
Entrent Bush et le pape

BUSH - Sa sainteté me fait l'honneur sa visite, je me dois de la recevoir comme il convient.
LE PAPE - Il m'a semblé, monsieur, que vous n'ayez pas respecté le livre sacré tout en le citant, ce qui m'a profondément ému.
BUSH - Moi, fervant chrétien, je ferai cela ? Jamais !
LE PAPE - Vous mentez à la population, vous causez des massacres en Irak et vous qualifiez votre guerre de juste et de sainte ! Vous faites cela pour l'or noir, qui ne le sait pas ?
BUSH - Je crois que vous n'avez pas très bien compris les règles de notre contrat...(Il attrappe une seringue et la plante dans le dos du pape) Meurs !
LE PAPE - Je suis tué ! Il meurt
BUSH - Au secours ! Monsieur le pape est tombé, un medecin, tout de suite !